
Depuis son lancement en 2015, le programme « High 5 » de la Banque Africaine de Développement (BAD) a profondément marqué le continent africain, touchant la vie de plus de 565 millions de personnes. Ce chiffre impressionnant a été révélé par le président sortant de l’institution, Akinwumi Adesina, lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan dans le cadre des Assemblées annuelles de la BAD. Selon lui, cette initiative a contribué à des avancées manifestes dans des domaines aussi cruciaux que l’énergie, l’agriculture, l’industrialisation, l’intégration régionale et le bien-être des populations.
Pour M. Adesina, les « High 5 » vont bien au-delà de simples priorités stratégiques. Ils constituent, selon ses termes, « les piliers de la transformation économique de l’Afrique ». En évoquant la fin prochaine de son mandat, il s’est déclaré confiant quant à l’avenir de la Banque, soulignant qu’il quitte derrière lui une institution financière robuste, résiliente face aux turbulences mondiales.
Le président a également insisté sur le rôle croissant que l’Afrique doit jouer dans les grands défis mondiaux. Qu’il s’agisse de sécurité alimentaire, d’accès à l’énergie, de transition numérique ou d’adaptation au changement climatique, il a appelé à une intensification des partenariats internationaux pour renforcer les capacités du continent à répondre à ces enjeux.
Organisées cette année autour du thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », les Assemblées annuelles de la BAD réunissent plus de 3.000 participants. Ce rendez-vous majeur inclut la 60ᵉ Assemblée du Conseil des gouverneurs de la Banque ainsi que la 51ᵉ du Fonds africain de développement. Un moment clé s’y profile : l’élection du successeur d’Akinwumi Adesina, à la tête de l’institution depuis près de dix ans.
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Nicolas Barry