En Afrique, le départ d’un leader historique peut parfois engendrer un vide de pouvoir difficile à combler, entraînant des crises politiques et sociales. Cela est particulièrement visible lorsque le pouvoir est trop centré autour d’une seule personne, laissant peu de place à la relève ou à la gouvernance collective. En Côte d’Ivoire, par exemple, ce phénomène a été observé au décès du Président Félix Houphouët-Boigny et a plongé le pays dans une crise politique majeure. L’absence de structures solides pour garantir une transition en douceur a provoqué des luttes internes pour le pouvoir, mettant en lumière le manque d’une gouvernance collective. La situation a conduit à des périodes de violences et de conflits avant que le pays ne retrouve une stabilité sous de nouveaux dirigeants.
À l’inverse, le Cameroun, depuis son arrivée au pouvoir, le Président Paul Biya a mis en place un système politique stable, en se distinguant par sa capacité à anticiper les défis futurs. À 92 ans, bien que des voix s’élèvent sur sa longévité au pouvoir, il a su renforcer les institutions de son pays et instaurer un équilibre où le pouvoir ne repose pas uniquement sur sa personne. Ainsi, le Cameroun se distingue de nombreux autres pays africains par sa stabilité politique.
Une des clés de cette stabilité réside dans la manière dont le Président Paul Biya a structuré son gouvernement. Il n’a pas cherché à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, mais a plutôt misé sur une équipe gouvernementale bien encadrée. Cette équipe, composée à la fois de figures expérimentées et de jeunes talents, travaille ensemble pour assurer la continuité des projets nationaux, que ce soit dans le domaine économique, social ou politique. Ainsi, le Cameroun s’est assuré de la pérennité de son développement à travers un modèle de gouvernance collectif.
L’importance de cette équipe est particulièrement visible dans le rôle de certains membres clés de l’administration. Par exemple, Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil, joue un rôle crucial dans l’organisation et la gestion des affaires de l’État. De même, Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, coordonne les affaires politiques et administratives, assurant ainsi la cohérence des actions gouvernementales. Ces figures, par leur expertise et leur vision, permettent au Cameroun de maintenir une gouvernance stable, en dépit des nombreux défis internes et externes.
En définitive, le modèle de gouvernance mis en place par le Président Paul Biya a permis au Cameroun de se démarquer comme un exemple de stabilité en Afrique centrale. La force de ce système réside dans l’harmonie entre expérience et innovation, permettant au pays de surmonter les crises politiques et économiques. Ce modèle, fondé sur un système de gouvernance collective et l’anticipation des enjeux futurs, fait du Cameroun un bastion de paix, offrant une stabilité dont beaucoup d’autres pays africains restent privés.
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Nicolas Barry
